L’optimisation on-page SEO expliquée en détail
Nous avons déjà introduit le concept de on-page SEO dans différents articles traitant du référencement. Aujourd’hui nous revenons en détail sur le sujet pour vous expliquer de quoi il s’agit et comment optimiser votre SEO on-page, même sans avoir de connaissance en développement.
Concrètement, c’est quoi le SEO on-page ?
Le on-page SEO, littéralement le SEO “sur la page web” peut être défini très simplement :
On-page SEO : l’ensemble des pratiques d’optimisation d’une page web pour la rendre plus facilement compréhensible et pertinente pour les moteurs de recherche et les internautes.
Le référencement naturel repose sur 3 piliers, le contenu, le code et les liens (en provenance d’autres sites). Avec le SEO on-page le but est d’optimiser le contenu et le code html des pages de votre site web, c’est donc une pratique complémentaire au SEO off-page qui est la recherche de backlinks de qualité.
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Sommaire :
- #0 Étape préalable : l’étude des mots-clés SEO
- #1 L’optimisation des métadonnées
- #2 Le balisage Hn : la structure du contenu
- #3 Le contenu en lui-même
- #4 Ne négligez pas le maillage interne
- #5 L’url de votre page
- #6 L’optimisation des images
- #7 Utiliser les données structurées schema.org
- #8 : On-page UX
#0 Étape préalable : l’étude des mots-clés SEO
Parmi les pratiques connues du SEO on page, on retrouve l’insertion du mot-clé cible dans la balise titre ou encore dans le contenu du texte.
Les moteurs de recherche sont de plus en plus intelligents et prennent en compte des centaines de critères dans l’évaluation d’une page web. Cependant, Google a reconnu que le signal le plus simple indiquant la pertinence d’une page web est qu’elle contient les mêmes mots-clés que la requête de l’internaute.
Cela signifie qu’avant de mettre des mots-clés dans vos pages, il faut savoir quels mots-clés cibler et avec quelles pages. Nous en parlions dans notre guide de la refonte de site web : il faut alors réaliser une étude de mots-clés SEO.
Déterminez les mots-clés intéressants pour vous en fonction de votre activité, des volumes de recherche et de la concurrence.
Capture d’écran de SEMrush, un des nombreux outils permettant de réaliser une étude de mots-clés.
Une erreur souvent commise par les débutants en référencement naturel est de ne pas prendre en compte l’intention de recherche. Une requête peut être transactionnelle, informationnelle ou navigationnelle, pour déterminer la nature d’un mot-clé il suffit d’analyser la page de résultat associée.
Pour simplifier, si vous ne trouvez que des pages de sites e-commerce, votre requête est transactionnelle, si vous trouvez que des blogs, la requête est informationnelle. Faites-en sorte d’aligner vos contenus avec l’intention de recherche se cachant derrière votre mot-clé cible.
Maintenant que vous avez une liste des mots-clés qui vous intéressent, il est temps d’optimiser votre site.
#1 L’optimisation des métadonnées
Les métadonnées sont des informations dans le code html, qui apparaissent dans les pages de résultats sur les moteurs de recherche. La plupart des CMS vous mettent à disposition des champs pour personnaliser vos balises title et méta-description. Si vous utilisez WordPress, vous pouvez installer un des nombreux plug-in SEO disponibles pour avoir la main sur vos métadonnées.
Les bonnes pratiques de la balise title
La balise title est littéralement le titre donné à votre page dans les résultats des moteurs de recherche et dans la barre du navigateur. Il ne faut pas la confondre avec la balise H1 dont nous parlerons plus tard.
Ce petit bout de code fait partie des éléments de SEO on-page ayant le plus de poids dans le classement des pages par Google. Il est donc important de bien l’optimiser : on recommande d’y insérer le mot-clé cible de votre page, si possible en début de balise.
La balise title doit être originale, c’est-à-dire ne pas figurer sur plusieurs pages différentes, et contenir environ 60 caractères espaces compris. Les moteurs de recherche ont tendance à ne pas afficher l’intégralité des titles trop longues, le but est aussi de ne pas diluer le poids de votre mot-clé dans trop de texte.
La balise méta description
La balise méta description peut elle aussi être optimisée. Son rôle principal est d’augmenter le CTR (taux de clic) de vos pages dans les moteurs de recherche. Ainsi, elle doit donner envie aux internautes de cliquer chez vous plutôt que chez votre voisin du dessus ou du dessous.
Pour cela vous pouvez y inclure le mot-clé cible de votre page si celui-ci s’insère naturellement dans votre phrase. Pour mettre l’internaute en confiance et ne pas passer pour un spammeur, faites-en sorte que vos méta descriptions soient des phrases construites, descriptives du contenu de la page, et pas juste un enchaînement de mots-clés.
Enfin, pour ne pas qu’elle soit coupée dans les pages de résultats de Google, votre méta description doit faire environ 150 caractères espaces compris.
#2 Le balisage Hn : la structure du contenu
Le contenu d’une page web doit être structuré, pour cela on utilise les balises Hn : un seul titre (le H1), des sous-titres (les H2), des sous-sous-titres (H3), etc.
Le but est que notre site soit le plus facilement compréhensible par les moteurs de recherche et les internautes. Pour cela, la structure de votre contenu doit être impeccable !
Pour les bonnes pratiques, nous recommandons d’utiliser le mot-clé cible de votre page dans son H1, et au moins dans un de ses H2. Les H2 sont l’occasion de traiter chacun des sujets associés à votre mot-clé cible, ce qui renforce votre crédibilité sur un sujet.
Il ne faut pas hésiter à découper votre article en de nombreuses sous-parties, par exemple cet article est composé de dix H2 et de deux H3.
Encore une fois, la plupart des CMS vous permettent de définir le niveau de chacun des titres que vous intégrez dans vos pages web.
#3 Le contenu en lui-même
Content is king. Ces trois mots sont devenus la devise des référenceurs et des webmasters qui souhaitent se positionner sur Google. Cependant, il n’est pas toujours facile de rédiger des contenus web optimisés pour le référencement naturel.
Du point de vue des mots-clés, il faut faire en sorte d’avoir une bonne densité de votre mot-clé cible sans tomber dans le keyword stuffing. Pour cela il est utile de rédiger des contenus assez longs : plus vous avez de mots au total plus vous pouvez insérer de mots-clés naturellement dans vos phrases.
Il est aussi recommandé de retrouver votre mot-clé cible dans les premières phrases de la page. Il n’est pas totalement prouvé que les moteurs de recherche accordent plus d’importance aux mots en haut d’une page web. Par contre, cela peut être un bon moyen de rassurer l’internaute qu’il trouvera bien ce qu’il cherche sur votre page.
Quand on parle de créer du contenu, on a tendance à penser directement au texte, puisqu’il est facile de voir comment y intégrer des mots-clés. Cependant, les images, schémas, ou encore vidéos sont aussi des contenus.
Vos contenus, quels qu’ils soient, doivent avant tout être utiles pour votre cible : démontrez votre expertise sur votre sujet de prédilection, donnez des conseils actionnables, solutionnez les problèmes que rencontre votre audience.
#4 Ne négligez pas le maillage interne
Nous avons déjà démontré l’importance du maillage interne en référencement naturel. Pour rappel, il s’agit d’indiquer aux moteurs de recherches et aux utilisateurs quelles sont les pages importantes de votre site web en leur donnant des liens depuis d’autres pages fortes. On parle de transfert de LinkJuice et de PageRank, des indicateurs de la popularité et de l’autorité d’une page web.
Encore une fois nous le rappelons, on ne parle pas des liens dans le menu de navigation ou dans le fil d’Ariane, qui sont importants pour l’expérience utilisateur. On parle bien de liens textuels dans le corps de vos contenus.
Nous n’allons pas vous expliquer en détail comment créer un cocon sémantique optimisé pour le SEO, car ce sujet demande à lui seul plusieurs articles. Mais on peut tout de même vous aider à partir sur de bonnes bases pour votre maillage interne.
- Assurez-vous que chacune de vos pages ait des liens textuels vers d’autres pages. Pas la peine d’en abuser, 3 ou 4 liens suffisent dans un contenu de 500 à 1000 mots.
- Les liens internes sont plus pertinents s’ils relient deux pages qui ont un rapport sémantique entre elles.
- Lorsque vous faites un lien pour mettre en avant une page, pensez à l’ancre (le texte cliquable) que vous utilisez. Référez-vous à votre analyse sémantique et utilisez une des variantes du mot-clé cible de la page qui recevra le lien.
- Il n’y a pas que les pages de contenu qui peuvent accueillir des liens, la description d’une catégorie e-commerce peut aussi faire des liens vers d’autres catégories apparentées.
Capture d’écran de la catégorie « Téléphone Apple » sur le site Rakuten.
#5 L’url de votre page
Pas besoin de trop se creuser la tête pour les urls de vos pages. L’important c’est que celles-ci soient lisibles, compréhensibles et pas trop longues.
Comme pour les balises méta, l’url doit être descriptive du contenu de la page. Pour cela on peut y insérer une fois le mot-clé cible. Une fois, cela veut dire qu’on ne met pas toutes ses variantes de mots-clés dans son url.
La plupart des CMS reprennent le H1 et remplacent les espaces par des tirets pour générer des urls. Si votre H1 était déjà optimisé alors l’url contiendra votre mot-clé principal, c’est une bonne chose. Par contre, pour raccourcir une url vous pouvez retirer les mots de liaisons inutiles.
#6 L’optimisation des images
L’optimisation des images pour le SEO on-page a deux enjeux majeurs. Tout d’abord, les images ont toutes des titres et des attributs alts, qui peuvent être optimisées pour donner toujours plus d’indices aux moteurs de recherche quant au sujet de votre page.
Vous pouvez donc faire en sorte que le titre et l’alt de votre image la décrive simplement, en une suite de quelques mots. C’est encore mieux si votre mot-clé cible s’y intègre naturellement. L’attribut alt img est aussi une bonne pratique d’accessibilité web.
Aussi, vous devez optimiser vos images pour améliorer le temps de chargement de vos pages. Pour cela il faut réduire au maximum le poids de chaque image. Certains formats sont naturellement plus lourds que d’autres comme le .png par exemple, évitez de les utiliser au maximum.
N’oubliez pas de compresser les images avant de les intégrer sur votre site, de nombreux outils gratuits vous permettent de le faire simplement. Enfin, comme nous l’avons expliqué dans notre dossier sur les bonnes pratiques du responsive design, utilisez l’attribut srcset pour vous assurer que chaque résolution d’écran déclenche le chargement d’une image à la taille adaptée.
#7 Utiliser les données structurées schema.org
Les données structurées : derrière ce nom assez flou se cache un projet de classification des informations pour les rendre plus compréhensibles par les robots. Si votre site est riche en contenu, que celui-ci est correctement interprété par les moteurs de recherche, et que les autres critères SEO sont au point, vous avez d’autant plus de chances d’améliorer votre positionnement.
Mais la compréhension du contenu n’est pas le seul avantage des données structurées. Une bonne utilisation des données structurées vous permet d’obtenir l’affichage de résultats enrichis dans les SERP (Search Engine Result Pages).
Par exemple sur cette requête « Smart TV 32 pouces ». Nous pouvons voir que l’e-commerçant Cdiscount a intégré des données structurées aggregateRating, lowPrice, highPrice ou encore priceCurrency.
Le comparateur Futura-sciences a, quant à lui, utilisé la propriété FAQPage pour que sa page soit plus visible dans les résultats !
Nous vous conseillons donc de vous rendre sur le site https://schema.org/ et de rechercher tous les types de données structurées que vous pouvez intégrer à vos contenus. Le site vous donne des exemples de codes JSON-LD, RDFa ou Microdata qui seront compris par les moteurs de recherche.
Vous aurez probablement besoin d’un développeur pour les intégrer à vos pages web, il existe cependant certains plug-in WordPress qui facilitent l’intégration des données structurées.
#8 : On-page UX
Pour finir, nous vous rappelons que toutes les optimisations de contenu au monde ne serviraient à rien si votre page web est lente, incompréhensible, peu intuitive ou carrément indisponible. La première chose à faire est de vérifier les performances de votre site web avec des outils comme Pagespeed Insight ou GTMetrix.
Ces outils gratuits vous donneront des indications de comment optimiser la vitesse de votre site. A part pour l’optimisation des images, vous aurez certainement besoin de quelques compétences en développement pour les mettre en place.
Vous devez rendre vos pages compréhensibles aux moteurs de recherche mais aussi aux utilisateurs. Pour cela il est toujours plus efficace de bien découper et aérer son contenu. Nous l’avons abordé avec la structure Hn, mais vous pouvez aussi rédiger en petits paragraphes, ajouter des images d’exemples.
Les internautes préfèrent scroller (ils ont l’habitude avec Facebook et Twitter !) que d’avoir un bloc compact devant les yeux.
Toutes ces petites optimisations de l’expérience utilisateur ne sont pas pris en compte officiellement par Google pour le classement des sites.
Cependant ils permettent de diminuer le taux de rebond d’un site internet, d’augmenter la durée des sessions… Autant de signaux positifs qui sont envoyés aux moteurs de recherche !
Avec tout ça, vous avez de bonnes bases pour optimiser vos pages pour le référencement, à coupler par la suite avec la partie SEO off-page pour obtenir les top positions du ranking Google !
Bien entendu, si vous souhaitez gagner du temps et profiter de l’expertise d’une équipe de spécialistes, notre agence propose différents services d’optimisation SEO, de l’audit sémantique et définition de stratégie, à la rédaction de contenu récurrent, en passant par l’optimisation technique.